46 réponses sur “Procrastination”

  1. Haha, j’ai aussi directement pensé à cet épisode de Bref ! Il est excellent.
    La planche aussi d’ailleurs.

  2. Remarquable!
    L’écriture donne l’impression effectivement d’avoir introduit une dimension relativiste dans le déroulement.
    Pour quelqu’un comme moi qui n’a lu que Tintin et Astérix, c’est une révélation.
    Merci Martin, l’Einstein de la BD.

  3. La procrastination semble avoir des symptômes similaires à la phobie administrative finalement…

  4. La masturbation est l’inverse de la procrastination car ce n’est pas remettre à deux mains ce qu’on peut faire avec une seule.

  5. Il faudrait vraiment que j’essaie la procrastination, mais je remet toujours ça au lendemain …

  6. Marty McFly et Doc remettent toujours à la veille ce qu’ils doivent faire aujourd’hui.

  7. Dans le même registre, j’aime aussi beaucoup la méthode de classement de dossiers par Le Chat de Gelück. Les fiches changent de compartiment au fur et à mesure du temps et se rapprochent du bord du bureau : « Urgent / Très Urgent / …Trop Tard »

  8. Riez de la planche, elle est drôle.

    Ne riez pas des gens qui souffrent de cette pathologie (j’en fait partie).

  9. Parfois, la procrastination, ça a du bon….

    Au boulot, j’applique régulièrement un adage appris au cours de mon service militaire: « Quand on te donne un ordre, pour éviter le désordre… attends le contre-ordre! »
    C’est un truc qui fonctionne plutôt bien.

  10. Euh … c’était pas hier qu’il aurait fallu la publier cette planche?
    On ne sait même comment il s’appelait celui qu’on a démissioné, Thévenoud?, et cétait quand en Août/ Septembre ?

  11. Grâce à vous, j’ai enfin été rapide et efficace : j’ai très vite imprimé puis affiché la planche juste au-dessus des tas de mon bureau. Merci Monsieur Vidberg.

  12. Cette planche me rappelle un épisode de Bref : « Je remets tout à demain » mais votre traitement est très sympa !

  13. Comme tant d’autres je me revendique procrastinateur, et j’ai bon nombre de majorations de retard de paiement pour le prouver.

    Depuis que le mot « procrastination » s’est popularisé ces dernières années, on peut facilement justifier par un terme quasi scientifique une envie de ne rien faire.

  14. Il y a un gag de Gaston Lagaffe comme ça : il pose la pile de courrier du jour à un bout du bureau, en faisant glisser d’un cran la pile de la veille. Etc. A la fin de la planche, on voit qu’à l’autre bout du bureau, la pile de courrier la plus ancienne… tombe dans la corbeille à papiers !
    Vivent Gaston et les patates.

  15. Le mot « procrastination » est bien trop compliqué pour ce qu’il désigne. Si j’avais le temps je chercherai un mot plus sensé, mais j’ai la flemme.

  16. Bref, je remets tout a demain.
    Moi c’est Demain, quand ce type me donne quelque chose, je le donne a Jamais.

  17. Pour bien gérer sa procrastination, il faut commencer par se débarrasser de la culpabilité que ce monde dopé à la vitesse et la futilité tente de nous imposer. S’allonger dans l’herbe et regarder les nuages, s’initier à la méditation ou s’immerger dans la contemplation d’une fourmilière, il n’y a pas plus important et plus grand remède contre le stress. En plus, cerise sur le gâteau, quand on s’est fait vraiment plaisir, en général on est plus efficace ensuite. C’est souvent la précipitation qui nous fait perdre du temps. En tout cas, moi, je procrastine avec délectation depuis ma plus tendre enfance, je l’assume et pour autant, je ne suis pas considéré comme un paresseux par mon entourage. La seule règle, c’est de ne pas se reposer sur les autres en comptant sur eux pour faire ce qu’on ne fait pas. La Paresse pousse simplement à être bien organisé pour se dégager du temps de libre.

  18. Je lis cette planche avec un décalage horaire important, du Québec. Je ne sais pas si c’est du passé ou du futur, mais de toutes façons il faut y réfléchir. J’agirai à mon retour. Une action musclée est nécessaire. Au Québec, on dit « je me souviens ». Souvenez-vous en avant d’agir trop vite !

  19. Autre formulation, dont la mise en oeuvre me fut enseignée il y a bien longtemps à ma première prise de poste de cadre de la fonction publique:
    « Il n’y a pas de problème auquel l’absence de solution ne finisse par apporter une réponse. »
    PS. Non, ce n’est pas de FH, il n’était pas encore à l’ENA.

  20. Martin, un homme d’avenir et qui le restera ! 😉

    Sinon tout finit toujours par s’arranger…même mal…

    Ce qui est intéressant avec la procrastination c’est son aspect protéiforme (10 hit combo au Scrabble là !) : ça peut aller du courrier en retard aux frais induits par les pénalités ou le dossiers non constitués jusqu’à des formes pathologiques comme peut être le déni de grossesse en passant par Thévenoud qui doit bien se la prendre et se la mordre aujourd’hui…Même si dans ce dernier cas, un orgueil surdimensionné semble avoir été l’allié objectif de cette faiblesse ; c’est d’ailleurs pourquoi cette affaire semble dire quelque chose sur la mentalité de certains de ceux qui nous gouvernent.

    C’est une peu le principe en théologie des fameux « péchés capitaux » qui ne sont pas forcément les plus graves en eux-mêmes ( y succomber ne vous vaudra qu’une petite place à l’entrée de l’Enfer) mais on considérait plutôt qu’ils constituaient les principales portes d’entrée pour des péchés , des actes et des situations plus regrettables.

    Mais bon comme le disait un autre commentateur, la procrastination comme la paresse sont quasiment nécessaires ; ils sont la manifestation de mécanismes de gestion de ressources de l’organisme et de l’activité cérébrale (la loi du moindre effort) et je dirais même dans le cadre de l’existence humaine, une expression de la liberté individuelle (« yé né souis pas oune machine »). Évidemment, il faut quand même être en mesure de gérer tout ça avec le minimum syndical de sagesse aussi – c’est toute la difficulté…

    Signé : Un gros « procrastinateur » qui avait prévu de n’écrire que 3 lignes…

  21. « Cette habitude, vieille de tant d’années, de l’ajournement perpétuel, de ce que M. de Charlus flétrissait sous le nom de procrastination. » Proust, La Prisonnière. 1922, p. 86.

    « Les atermoyeurs, procrastinateurs et lambins de mon acabit sont justement de ceux qui ne finissent rien et même ne commencent pas davantage. » — Henri-Frédéric Amiel, Journal. 1866, p. 455.

    « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain. » — Alphonse Allais

    (cf. http://blog.le-miklos.eu/?p=458)

  22. « J’ai toujours l’impression de fournir plus de travail que je ne devrais. Non pas que le travail me répugne, remarquez ; j’aime le travail, il m’exalte. Je resterais des heures à le contempler. J’apprécie énormément sa compagnie, et l’idée d’en être séparé me brise le cœur.

    On ne saurait m’en donner trop ; accumuler le travail est même devenu chez moi une sorte de passion ; mon bureau en est rempli à un tel point qu’il n’y a plus de place pour en mettre davantage. Il me faudra bientôt construire une annexe.

    En outre, je prends soin de mon travail. Une partie de celui que j’ai en ce moment chez moi est en ma possession depuis des années et des années, et il n’est souillé d’aucune trace de doigts. Je suis très fier de mon travail. Je le descends de temps à autre pour l’astiquer. Je ne connais personne qui garde son travail en meilleur état de conservation que moi. » — Jerome K. Jerome, Trois hommes dans un bateau (sans compter le chien).

  23. Ah, un des plus grands maux de la société. Je trouve que ça touche surtout les jeunes qui n’arrivent pas vraiment à se concentrer sur leurs études.

  24. Bonjour,
    mon commentaire figure dans le post précédent, que j’avais posté par anticipation dans une vie antérieure (à celle d’aujourd’hui pas celle de demain).

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