Plus réaliste que le château en Espagne, plus ludique que bien des châteaux qui se visitent et si peu gourmand en entretien… le château de sable a tout pour plaire. Pas étonnant qu’il reste l’une des stars des plages tout ou long de l’été. Mais parfois, cette aimable distraction enfantine s’élève au rang d’un véritable art avec ses virtuoses, ses professionnels, ses créations et ses records.

Voic donc un petit aperçu (notre diaporama) en dix clichés des prouesses que l’on peut réaliser avec du sable, de l’eau (un peu) et du temps (beaucoup). L’occasion de constater que cette passion est partagée à travers le monde que ce soit aux États-Unis, au Brésil, au Mexique ou en Hollande, en Belgique, en Allemagne ou au Japon. Plusieurs des réalisations représentées ici sont d’ailleurs l’œuvre de professionnels travaillant seuls ou en équipe.

2% d’eau pour une parfaite solidité

Les scientifiques eux-mêmes s’intéressent au sujet puisque plusieurs études ont tenté de déterminer la proportion optimale d’eau nécessaire à la construction d’un beau château. A en croire une recherche menée conjointement par l’Institut de physique de la University of Amsterdam et Laboratoire de physique statistique de l’ENS Paris, les châteaux de sable les plus stables ont une teneur en eau aux alentours de 2 %. Concrètement, compter un seau d’eau pour 50 seaux de sable. Trop sec, le sable ne pourra pas supporter de charge et trop humide, il finit par glisser sous son propre poids. Reste donc la juste proportion alliant solidité et possibilité de sculpter l’ensemble.

Une technique parfaitement maîtrisée par les champions de la discipline. Les plus hautes constructions en sable, réalisée aux États-Unis et au Brésil atteignent ainsi 12 mètres de haut pour une largeur quasiment identique. Selon les recherches scientifiques, sur une base de cette largeur, il serait théoriquement possible d’élever un château de sable à plus de 30 mètres de haut. Avis aux amateurs.