Elections européennes: Bruxelles, nid d’espions, toujours plus la cible d’ingérences étrangères

Les 27 scrutins de juin exacerbent les tentatives de déstabilisation et d’influence exercées par des pays étrangers, Russie et Chine en tête. Les institutions européennes cherchent activement à combattre cette menace pour la démocratie

C’est un secret de Polichinelle. Au même titre que des villes comme New York, Washington ou Genève, Bruxelles fourmille d’espions. Capitale européenne et siège de l’OTAN, lieu de transit stratégique de nombreux chefs d’Etat, diplomates, financiers, industriels et lobbyistes, son pouvoir décisionnel fait également d’elle un terrain propice à toutes sortes d’ingérences étrangères et opérations de déstabilisation. Surtout en période électorale.

«Il y a beaucoup plus de leaders ou de grands patrons qui passent par Bruxelles qu’à la Maison-Blanche. Il est donc très tentant de s’en rapprocher, de placer des personnes prêtes à défendre certains intérêts, de tenter d’influencer des eurodéputés», commente Axel Legay, professeur en cybersécurité à l’Université catholique de Louvain.

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