Dans la nuit du 1 au 2 février prochain il faudra avoir les yeux tournés vers le ciel. Une comète aux couleurs vertes devraient le traverser. Ce morceau de roche de quelques kilomètres de large suit une orbite très elliptique, l’amenant à passer au plus près de la Terre une fois tous les 50 000 ans.
Lors de son dernier passage, nos cousins de Néandertal vivaient encore sur Terre. La grotte de Lascaux quand à elle était vierge de toutes gravures. Cette comète “E3”, de son vrai nom C/2022 E3, a été découverte très récemment, en mars 2022. Elle est encore assez mal connue de la communauté scientifique.
Un point vert dans le ciel
Son prochain passage au coeur du système solaire devrait être visible à l’oeil nu dès le 12 janvier prochain. En tournant le regard vers le ciel, la comète pourra nous apparaître comme un petit point vert. Elle fera le tour du Soleil avant de repartir pour une nouvelle orbite.
Certains relevés astronomiques théorisent même que la comète va quitter son orbite elliptique. Avec sa vitesse, son virage à 180° autour de notre astre pourrait être le dernier. La comète E3 continuera à sillonner le ciel pour l’éternité sans jamais revenir sur ses pas. Si tel est le cas, l’observation du 1 au 2 février sera donc la seule possible dans l’histoire de l’humanité. Dans ces conditions, les astronomes conseillent de s’équiper d’un télescope pour profiter au mieux du spectacle.
Comètes : le plus simple et le plus beau des spectacles
Le passage d’une comète au plus près de la Terre est quelque chose d’assez courant dans l’histoire spatiale. L’une des plus célèbres d’entre elles reste la comète de Halley. Lors de son dernier passage en 1986, elle avait attiré la curiosité de la NASA. L’observation de cette dernière était une des missions de l’équipage de Challenger, la navette spatiale qui a connu un funeste sort.
La comète de Halley repassera au plus près de la Terre en 2061. D’ici là d’autres petits morceaux de roches vont traverser notre horizon et briller dans la nuit. À la différence des astéroïdes, les comètes disposent d’une tête mais aussi d’une chevelure. Cette poussière résiduelle permet de rendre les comètes plus simples à observer que les astéroïdes.
Malgré leur ressemblance, les comètes ne doivent pas être confondues avec les étoiles filantes. Les premières sont larges de quelques kilomètres (Halley mesure 5,5km). Elles traversent le ciel passant à des centaines de milliers de kilomètres de la Terre. Les étoiles filantes de leurs côtés sont beaucoup plus petites, mesurant quelques mètres à peine. La lumière qu’elles émettent représente en réalité leur combustion dans les hautes strates de l’atmosphère.
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Bonjour, j’aimerais savoir dans quelle portion du ciel on peut l’observer et vers quelle heure. Merci pour votre réponse.
Cordialement M Passani.
Purée le nombre d erreurs dans cet article !!
– “une telle comète ne repassera pas avant…” NON : “cette comète précisément ne repassera pas avant…”
Les astéroïdes ont aussi une “tête” comme vous dites. Ou simplement leur corps, comme tout le monde dit sauf vous. La différence est le gaz que les astéroïdes n ont pas qui devient la chevelure de la comète en se rapprochant du Soleil.
Les étoiles filantes ne font pas quelques mètres à peine, mais quelques millimetres à peine, ce sont justement des poussières des queues de comètes. Si, c est plus gros, c est une météore ou bolide.