Hubert Thevenin, de Thevenin musique, est venu chercher des idées pour se développer sur la toile. Il répare des instruments mais les améliore également. Il a réalisé une innovation sur la flûte et voudrait la faire connaître à l’international.
L’artisan admet volontiers qu’il a des lacunes en informatique, ce que lui confirment ses interlocutrices, de l’agence de communication OPALE. « En effet le menu de votre site ne fonctionne pas, il peut être amélioré. »
« Le confinement m’a fait réfléchir »
M. Degasne, de la maroquinerie Le Caïman, à Cherbourg, est lui aussi venu voir ce que le numérique pouvait lui apporter.
« Je suis présent uniquement sur Facebook. Le confinement m’a fait réfléchir puisque seuls ceux qui travaillent en ligne ont pu poursuivre leur activité. »
À l’heure ou beaucoup d’achats se font en ligne, et où les interactions physiques sont compliquées, Internet promet des avantages charmeurs pour des personnes qui n’auraient pas eu l’idée de se développer sur la plateforme avant.
Se hisser au niveau de la concurrence
« Je veux garder le lien humain tout en ayant des armes pour me battre contre les grands groupes en ligne », explique l’indépendant. Un entretien a notamment retenu son attention, celui avec le site Petitscommerces.
Le site dresse le profil de son client, qui comporte un bref historique, des photos ainsi que les services proposés. L’épicerie du Café du port, à Cherbourg, s’est déjà laissée tenter et d’autres pourraient suivre, aussi bien un caviste qu’un salon de coiffure.
Organisé par la municipalité, ce speed meeting s’inscrivait dans un plan de transition numérique proposé aux commerçants.
« Cherbourg est une ville dynamique au niveau de ses commerces. »
« L’investissement doit être justifié », rappelle le gérant du Caïman, qui préfère rester prudent avant de sauter à pieds joints sur le web.
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